Sweet, artiste soumis
jeudi 2 mai
Hier soir. Suite.
Dehors il pleut. Mon esprit est tendu vers les objets disposés à côté. Je suis excité, me branle à travers le jean's, faisant rouler ma queue de gauche à droite. Je visualise le bondage à venir, les pinces, l'aspiration… Je me fais aussi à l'idée que je n'utiliserai probablement pas la bougie. Hors de question d'en user à l'intérieur de la voiture et la météo…
Cigarette terminée.
J'ouvre la fermeture éclair de mon pull, saisi deux pinces en bois. J'allume la lumière de l'habitacle quelques instants, je soulève mon tee-shirt et je place soigneusement une pince sur chaque mamelons. J'éteins la lumière.
La suite est plus confuse, car petit à petit les sensations se sont accentuées et je me suis laissé entrainé par ces dernières. Mon récit perdra donc peut être en exactitude chronologique, veuillez m'en excuser par avance.
Je me souviens avoir exécuté ce bondage autour de mes testicules et la base de ma verge, avoir refermé mon pantalon et être demeuré ainsi assis un certain temps. Puis j'ai de nouveau soulevé mes fringues, dégageant ma poitrine. Je les coinçaient du menton et me saisissait du pic à brochette pour en appliquer quelques coups cinglants autour de chaque mamelon. Muni de mon smartphone je prenais quelques photos de mes seins.
J'étais très excité. L'érection se faisait de plus en plus forte, le bondage de plus en plus serré. Je m'amusais alors à plaquer mes deux mains de part et d'autres de mon sexe, aplatissant soigneusement mon jeans. Les formes dessinées par ma verge tendue et mes testicules étaient clairement identifiables. Ô la douce vision. J'en bandais plus fort encore.
Je me souviens m'être à nouveau masturbé à travers le tissu, mais je repensais alors à une des directives du blog découvert quelques jours plus tôt et je me mis alors à murmurer de façon répétitive : "Je suis une petite pute. Je suis une petite pute. Je suis une petite pute…"
L'excitation grimpe en flèche, ma voix aussi, je ne murmure plus.
Arrêt. Ca va vite, très vite. Mon esprit est en ébullition, les pensées tournent et tournent en tout sens, brinquebalées par le plaisir. Il faut freiner, et puis poursuivre, ne pas s'arrêter là.
Je sors la pompe Aspivenin, l'équipe de l'embout de taille moyenne. J'ôte une pince, la droite. J'allume la lumière. Place la pompe. J'aspire. La douleur est soudaine. L'effet d'un massage de mamelon après port de pince, soudain, brusque, et 10 fois plus puissant. Je gémit. Je ne garde la pompe que quelques secondes, la douleur est trop brusque, mais c'est bon et j'applique tout de même un traitement identique à mon sein gauche.
Je laisse mes mamelons se reposer un peu. La lumière est toujours allumé. Je place sur mes flancs, à proximité de mon nombril, mon stock de pinces en plastiques aux mâchoires si étroites. Je reprend les pinces en bois, les replace soigneusement sur mes mamelons. Je baisse mes fringues et entreprend de me rouler une clope.
Je dois poser tabac et compagnie sur mes cuisses. Il me faut les serrer. Je sens mes testicules comprimées entre mes jambes en plus du bondage qui les tiraille.
J'allume ma clope. Tire une bouffée profonde. Poitrine et ventre se gonflent, les pinces tirent sur ma peau. C'est bon. Je bascule en arrière contre le dossier. Aspire à nouveau à fond. "Je suis une petite pute" tourne dans ma tête et viens s'échoir sur le bout de mes lèvres, à nouveau. Le détail du blog me revient, la phrase exacte est "Je veux devenir une petite pute". Je la répète, à voix haute. Plusieurs fois. Une dizaine. "Je veux devenir une petite pute. Je veux devenir une petite pute. Je veux devenir une petite put…"
Mes testicules tiraillent vraiment. J'ouvre mon pantalon, les en dégage. Je défais le bondage et le refais, mais essentiellement sur ma queue cette fois. Je prend des photos. Ma verge. Les pinces.
Envie de quelque chose dans mon cul. Mais je n'ai rien à portée de main pouvant me combler, la bougie est trop grosse. Il pleut toujours. L'idée de quelques coups cinglants à l'intérieur de mes cuisses avec le pic à brochette me traverse. Il me faudrait baisser mon pantalon. Je serais dans une situation gênante si quelqu'un arrivait. Remonter rapidement un pantalon dans un habitacle exiguë est autre chose que de simplement laisser retomber un tee-shirt et cacher à la hâte le matériel disposé sur le siège.
L'idée grossit, enfle, et elle n'est pas la seule…
Je passe à exécution. Une dizaine de coups. A l'intérieur de chaque cuisse. Prise de vue. Le pantalon sur les chevilles, le tee-shirt remonté, le bondage sur ma bitte, les pinces… Des photos, beaucoup, sous différents angles. Je sais qu'ainsi, à l'arrache, nombreuses sont celles qui ne seront pas exploitables, floues ou mal cadrées. Alors j'insiste, et ça m'excite de me voir de temps en temps sur l'écran du smartphone.
Cela m'affole même. Je ne saurais désormais faire une description précise, je suis dans un état second. Comprimée dans son bondage, ma bite revêt une apparence quelque peu monstrueuse, veines saillantes, teinte violacée. Je photographie.
J'ôte les pinces sur mes flancs. Les marques sont claires, distinctes, je savoure.
Viens alors me hanter ce commandement de ne pas jouir. Alors doucement, peu à peu, j'ôte les divers accessoires, remonte mon pantalon, range le matériel.
Je termine ma clope restée éteinte pendant longtemps.
Je demeure immobile, laissant mes pensées se réagencer tranquillement. Etrange cette sensation : Ce mélange de plaisir et de douleur, d'excitation confuse, s'était toujours soldé auparavant par une éjaculation. Pas ici. Pas maintenant. Ce sentiment est nouveau. Il s'y joint là un sentiment de frustration. Mais c'est un peu comme si ce dernier n'arrivait pas à s'exprimer pleinement à cause du plaisir éprouvé (ou grâce à lui…), comme si il était muselé et s'agitait là dans ma conscience, clamant malgré tout sa présence.
Rentré. Couché. Je me glisse à sec deux doigts dans le cul.
Toujours est-il que ce matin, tandis que j'écris ce récit, je suis toujours victime d'une intense excitation.
J'ai perdu une partie des photos d'hier soir. Fausse manip avec le smartphone hier soir. Trop troublé. Déception.
Il faudra recommencer… (hummm)
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Mis en place beaucoup de choses pour le blog aujourd'hui. Quelques nouvelles créations. Des érections en permanence.
16h. Il faut que je fasse quelque chose, si je continue ainsi je vais jouir.
J'ai fais quelque chose.
Un bâtonnet de bois (pic à brochette). Des coups. Plusieurs. A l'intérieur de chaque cuisse, une petite vingtaine. Sur chaque mamelon, une demie-douzaine. Prise de vue. Sur chaque mamelon encore. Une bonne demie-douzaine supplémentaire.
J'ai fais quelque chose. Le bâtonnet s'en est cassé.
Mais je suis toujours aussi terriblement excité.