Sweet, artiste soumis
Samedi 4 mai
16h00.
Me suis couché hier soir. Allongé en chien de fusil, sur le côté droit, enveloppé dans la couette. Mes mains remontées juste devant mon visage. Les doigts de la main gauche juste devant ma bouche.
La tentation était grande. Les sucer. Tout de suite. M'enculer.
Je ne le fis cependant pas immédiatement. Je me laissais bercer par cette envie.
Je portais attention à la sécrétion de salive dans ma bouche. Plus épaisse que d'ordinaire. Teinté de ce goût clairement identifiable…
Pas bien longtemps.
J'enfonçais dans ma bouche index et majeur gauche, les suçais goulument, faisant suivre l'annulaire. Je léchais les trois doigts, leur dos, leur côtés. Et laissais ma main filer silencieusement vers mon cul.
Le majeur. L'index. Le majeur à nouveau. Les deux, profondément. L'index, des vas et vient rapides, peu profonds. L'index, plus profond, sondant mon fondement.
J'eu alors un doute sur la propreté irréprochable de l'endroit. Des mois sans avoir ce genre de pratique. Des souvenirs flous quant aux sensations tactiles au fond de mon anus et leur signification. Strictement rien d'alarmant en l'occurrence mais je n'étais pas certain à 100% et préférais ne pas prendre de risque.
Je cessais donc mon activité à peine commencée.
Frustration.
Demain, je porterais un soin plus attentif à mon cul avant d'aller m'allonger.
Pourquoi demain ? Révélateur. Ai-je si hâte que cela de me dilater l'anus ?
Oui. Oui. Cent fois oui en vérité. Il faut l'admettre.
21h30. Il s'en est passé des choses depuis tout à l'heure et l'écriture des lignes précédentes.
Vers 17h30, je songeais à cette baguette de bois cassée l'autre jour en cinglant entre-cuisses et mamelons. Je ne peux me permettre de les casser les unes après les autres et laisser vide la réserve. Je pensais alors aux modèles en métal.
Direction le tiroir de la cuisine. Vérification. Les modèles les plus fins sont dans un mauvais était. Ecartés. Question de sécurité.
Un modèle attire mon attention : Un pic à brochette plat, 5 mm de large environ, 1 mm d'épaisseur, long, 35 cm à peu près. Test. Immédiat. dans les toilettes.
Je baisse mon jean, écarte les cuisses et assène un premier coup. Moins cinglant que la baguette. Je recommence. Plusieurs. A gauche. Puis à droite. Avec les deux mains, l'une tirant la lamelle d'acier en arrière avant de la relâcher. Peu probant. Tendance à tordre le pic.
Déception donc. De courte durée. car j'avais ainsi les fesses à l'air, et naturellement je me laissais aller à y tester ce pic en métal. Et là…
Efficace. Rien à dire. Cinglant à souhait. Je repars dans le bureau avec une drôle de sensation. A renouveler. A approfondir.
A 18h30. J'envisageais un bain. En fait j'envisageais un peu plus que cela.
J'avais clairement pour projet de finir le rasage de mes parties intimes et, bien décidé à combler un jour très proche mon petit cul, autant inclure à mon projet les abords de mon anus.
J'embarquais donc pour la salle de bain muni de deux rasoirs jetables, la mousse à raser et un rasoir Gilette vibrant mais aux lames usées.
Je commençais par une prise de vue de mes entre-cuisses. Marques visibles. Nettement moins sur les photos. Mon cul ensuite. Jouissif. Je le vis dans le miroir arborer fièrement quelques zébrures rouges.
Je me laisse aller dans l'eau. Envie de pisser. Je me retiens. Inconsciemment, c'était prévu.
Rasage. Finition de mes couilles et ma verge d'abord. L'anus ensuite. Avec la médiocrité du matériel disponible, je fais de mon mieux. je varie les positions. Passe et repasse.
Plus ou moins consciemment, je veux dire par là : Une partie de ma pensée clairement consciente du projet à venir, excitée par celui-ci, l'autre comme se laissant aller, refusant de voir, qui prétextera plus tard avoir agit dans un état second. Ainsi donc je m'aperçu que j'étendais petit à petit ma zone de rasage, dégageant de plus en plus mon entrejambe.
La médiocrité des photos précédentes m'y encourageait. Avec moins de poils, les marques seront plus visibles, plus claires.
Plus bandantes aussi.
(ce qui est d'ailleurs le cas alors que j'écris ces lignes)
Je vide la baignoire. La rince, soigneusement. Je suis propre. Shampouiné. Savonné. Rasé. Soigneusement rincé.
Propre dans une baignoire propre.
Je ferme le bouchon.
M'allonge dans le fond. Les pieds sur le rebord je m'arcboute, bassin en l'air.
… à suivre