Sweet, artiste soumis
Mardi 21 mai
Ces derniers jours n'ont pas été plus folichons…
Mais…
L'excitation revient.
Je n'ai pas eu le loisir d'appliquer sur mon cul les coups de baguette envisagés. Mais l'envie est croissante.
Cela fait cependant 3 jours que je n'ai pas joui de nouveau.
Avec du recul, je m'aperçois par ailleurs que ce n'est pas l'envie de me faire jouir qui a manqué. Il s'agit bien donc d'une résurgence de cet inconscient lubrique, me poussant discrètement à tenter de nouveau cette expérience de privation.
Ce matin au réveil, j'avais une érection particulièrement tenace et vigoureuse.
En m'habillant je décidais d'appliquer un des ordres lus sur un forum : Ne pas porter de sous-vêtement.
Cette directive ne m'emballait pas plus que cela à l'origine. J'ai en effet auparavant souvent porté des fringues sans slip, boxer, caleçon ou string. Et ce par simple confort, sans aucune notion sexuelle.
Il en est là un peu autrement en final. Le pantalon est conçu de toile légère et toute érection en devient ainsi particulièrement visible…
Nous ne jouons plus au même jeu.
Il m'a fallu sortir tout à l'heure. Fréquenter un lieu public. Avant de quitter la maison je fut fort embarrassé. L'érection persistait. Un état plus qu'évident pour tout observateur extérieur… Je m'emparais donc de mon sac, le passait en bandoulière et le disposait de façon à masquer mon état.
En public, mon érection avait quelque peu diminuée, mais le frottement de ma verge sur le tissu, et paradoxalement les coups réguliers de la besace sensée me venir en aide tandis que je marchais, ont dans un premier temps maintenu une semi-érection plus aisée à dissimuler mais cependant fort troublante. Un mauvais placement du sac, un observateur au mauvais moment…
Pour le coup je prends conscience ici et maintenant que cette décision hâtive de ce matin quant à mon habillement risque fort de me poser quelques autres difficultés dans la journée à venir…
Malheureusement, il demeure que les directives lues sur le forum émanent d'un homme, et pour moi, cela constitue un manque cruel de féminité…
Et encore… Si cela n'était qu'un manque cruel, cela pourrait être plaisant en réalité, et c'est d'ailleurs le sentiment que je tente de préserver : Obéir aux ordres d'un homme, un Maître, pour mériter une femme, une Maîtresse.
Car obéir à un homme ne fait absolumment pas partie intégrante de mes fantasmes, mes envies profondes et intimes, l'idée que je me fais de ma soumission. Dans l'absolu, cela constitue même un facteur pouvant permettre à la partie lucide de mon être de prendre le dessus et ainsi baillonner mon inconscient pervers.
Je fais donc un effort conséquent et me raccroche à l'idée précédente : Obéir à un homme pour mériter une femme. Je sens seulement qu'il ne faudrait pas attendre trop longtemps qu'une Maîtresse se manifeste, ne serait-ce que pour m'encourager dans cette voie, exiger de moi que je persiste ainsi.
La chose prendrait une toute autre saveur, ou du moins en serait différemment épicée…