Samedi 4 mai (suite)
Je vide la baignoire. La rince, soigneusement. Je suis propre. Shampouiné. Savonné. Rasé. Soigneusement rincé.
Propre dans une baignoire propre.
Je ferme le bouchon.
M'allonge dans le fond. Les pieds sur le rebord je m'arcboute, bassin en l'air.
Je saisit mon sexe. Le dirige.
Ouvre la bouche.
Je pisse.
Dans ma bouche une première fois. Je la remplis. (Pas assez certainement me dis-je de suite en souvenir de l'expérience d'hier soir.) Ma poitrine un peu. Mon ventre. Mes cuisses. Entre mes
cuisses. Je vois le liquide doré s'écouler, je le sens glisser entre mes fesses. Ma bouche à nouveau. Un jet jaillit sur mon visage. Un deuxième. J'ai de l'urine dans les yeux. Je continue.
Encore.
Ma bouche remplie. Débordante. J'en crache le contenu sur mon corps.
J'ai finis. La vessie vide. Je me tourne. A quatre patte vers l'évacuation que j'ai pris soin de fermer. Là où s'amoncelle la pisse. Je me glisse un doigt dans le cul, je plonge le visage,
aspire, avale, aspire encore, joue avec. Manque de goût. Trop d'eau encore. Excitant tout de même.
Je sortais alors. M'habillais. Je ne remis pas la culotte de femme que je portais depuis le début de la semaine, comme demandé sur le blog. Les directives de ce dernier incluaient de jouer avec
lors du final. Mais à vrai dire cela ne m'excitait guère. Je préfère cent fois l'odeur d'une femme à la mienne.
Sachant donc dès le début que je n'userai pas de cette culotte à la fin, seul son port revêtait une certaine dose d'excitation. Cela finissant par passer, j'enfilais plutôt un string. Un DIM,
lingerie perso. J'aime ça. Et le cul ainsi rasé, peut être pas très bien à cause du matériel, la ficelle d'un string ne pouvait qu'avoir à mes yeux pas mal d'attrait. Le rasage. Les frottements.
Chaleur en perspective.
J'enfilais ensuite mon jean sur mon cul encore rouge, un tee-shirt type manches très courtes, moulant, et un sweet léger, serré lui aussi. J'avais eu clairement conscience en choisissant ces
fringues que si je portais des pinces, elles allaient tirer un peu plus fort que d'ordinaire dessus…
Vers 20h30 petit trajet en voiture. Rapide. Sur le retour je pose deux pinces en bois à la hâte, d'une main. A l'aller, je répétais à plusieurs reprises "Je veux devenir une pute", plus ou moins
fort, sur des tons différents. Suppliant. Affirmé. Dans un souffle. Puis, à l'adresse des dominatrices qui liront peut être ce blog un jour : "Faites de moi votre pute Maîtresses."
Parce qu'ils ont déjà subi pas mal de choses cette semaine ? Parce que les pinces étaient posées à l'aveugle trop en amont des mamelons ? Je ne sais, mais la douleur fut très supportable, voir
inexistante.
Il est 22h30. Je suis rentré. J'ai écris tout cela. Et j'aimerais être certain que mon cul est propre en me couchant ce soir. Hier a été frustrant…
23h30.
Bien que je n'en ai pas parlé auparavant, celle fait maintenant plusieurs heures que la même idée me trotte en tête. Peut être depuis hier soir même…
Car c'est depuis hier que j'ai cette obsession quant à la propreté de mon intérieur anal. Et je n'ai plus de poire à lavement.
A une époque, il m'est arrivé de m'introduire des glaçons entre les fesses. Sensation délicieuse. Violente. Pas à l'introduction qui se fait dans un anus lubrifié, à la salive de préférence,
teintée d'urine pourquoi pas. Avec des glaçons aux arrêtes soigneusement émoussées en les faisant fondre en partie. Non, pas à l'introduction, après.
Une fois trois ou quatre glaçon introduit, la sensation de froid venant de l'intérieur se fait dans mon souvenir de façon assez soudaine et violente. L'anus est pris de spasmes, et il faut tenir,
ne pas tout lâcher. Cela ne dure guère longtemps, mais c'est intense.
Ce serait là un moyen alternatif à la poire pour me laver quelque peu de l'intérieur avant d'aller me coucher.
Mais cela fait au moins deux ans que je n'ai eu telle pratique. Peut être même le double.
0h40.
Je ne sais si je passerai à l'acte côté glaçons. Par contre je viens de remplir un verre ballon, du type verre à eau, mais sans eau. Un liquide dorée qui me nargue et me provoque en lieu et
place. Boire à nouveau à la santé d'une Maîtresse potentielle.
En me branlant à travers le tissu de la poche gauche, j'ai failli jouir. Me suis arrêté à temps. Juste à temps car je sens maintenant un peu de liquide séminal couler sur ma cuisse.
J'ai posé deux pinces. Les ajustant correctement cette fois, très soigneusement. Sans surprise, tee-shirt et sweet moulant tirent un peu plus dessus.
1h10.
Les pinces commencent à se faire sentir sérieusement.
Ai pris une belle gorgée d'urine. Je l'ai en bouche. Moins que la dernière gorgée d'hier, plus que dans mes anciennes habitudes.
Me suis roulé une clope. Difficile de coller le papier avec la bouche pleine de pisse. Une goutte s'échappe à la commissure de mes lèvres, à droite. J'avale une partie. Une autre. Joue avec le
reste en bouche. Me gargarise. Encore. Avale. Je fume ma clope.
Je sens le goût lorsque je salive. Je sens le liquide séchant sur mes lèvres.
1h20. 40 minutes de pinces. La gauche me fait presque me tortiller. J'ôte les deux pinces, délicatement.
2h00. J'ai du mal à me décider. La glace m'effraie quelque peu. L'urine est très forte aussi. Son goût inonde toujours ma bouche. Je vais boire un verre d'eau en cuisine. Tout en pensant que
"Tant pis, les glaçons ce sera pour une autre fois".
Je reviens de la cuisine. Quatre gros glaçons commencent à fondre dans un récipient. Je viens de poser un bondage sur mes parties génitales. Les glaçons ont l'air presque prêts. Il ne va pas
falloir tarder. Je re-pose une pince en bois sur chaque mamelon. Je prends une belle gorgée d'urine. Je prépare une clope pour après.
2h20. Quatre glaçons finissent de fondre dans mon cul.
Je me suis enfermé dans les toilettes. J'ai avalé l'urine en bouche, puis j'ai tout de suite enduis mes doigts de salive avant de l'étaler sur mon anus. Une deuxième fois. Je glisse un doigt.
Deux. Je les écarte. Un troisième rentrerait facilement. Quelques vas et vient. Salive. Une troisième fois.
Je saisit le plus petit des glaçons.
La sensation la plus forte n'est pas à l'introduction. C'est froid. Point.
Mais un peu après, quand le froid commence à envahir l'intérieur… Cette sensation diminue vite dans la fournaise qu'est notre corps. Aussi ne faut-il pas tarder à faire suivre le deuxième glaçon.
J'enchaînais avec le troisième. Fis une pause. Lubrifiais à nouveau l'orifice. Le quatrième, sans tarder, le plus gros.
Là se fut monstrueux. Et monstrueusement bon. Le froid se fit très très intense. Je fus pris de spasmes, les jambes tremblantes. L'abdomen prit de secousses saccadées.
J'ai cru que tout allait ressortir, que je n'allais pas tenir.
Je me suis positionné au dessus de la cuvette, pour évacuer, je craquais. Et puis j'ai voulu défaire le bondage auparavant. Ce fut extrêmement difficile, précipité, sans pouvoir précipiter les
choses justement ce qui aurait eu pour effet de sans doute créer un beau paquet de noeuds.
Résultat : Une fois le bondage ôté, le froid devenait supportable. Je me relevais, m'essuyais.
Depuis que j'écris, j'ai senti mon anus se relâcher trois ou quatre fois. Je l'ai resserré à temps à chaque fois, je crois. Ou la seule ficelle de mon string suffit à absorber l'eau qui
s'échappe. En tout cas je n'ai encore rien senti couler le long de mes cuisses.
Par contre les pinces… On atteint les 40 minutes, comme tout à l'heure, et ça devient très chaud. Mes doigts de pieds se crispent.
Et j'ai surtout très envie de remettre des glaçons…